Chaque année 185 000 entreprises françaises voient leur actionnaire principal arriver à l’âge de la succession, et une fois sur trois, la solution n’est pas dans la famille du dirigeant : il faut vendre. La moitié de ces mises en vente n’aboutissent pas et conduisent à la fermeture de l’entreprise, une bonne partie de l’autre moitié débouche sur un rachat par des concurrents qui se hâtent de rapatrier l’activité chez eux. Ainsi, des dizaines de milliers de fois chaque année, c’est du chômage en plus, des territoires qui se dévitalisent et un grand gâchis d’hommes et d’argent. Avec l’arrivée à l’âge de la transmission de toutes les entreprises créées et détenues par la génération du « baby-boom », cette question est d’une grande actualité.
Notre pays dispose pourtant du cadre de l’épargne salariale, qui pourrait constituer un cadre favorable à la reprise d’entreprise. Comment ?
En donnant un cadre stable à la transmission d’une entreprise à ses collaborateurs permettant une période de transition et l’intervention d’investisseurs tiers aux côtés des salariés,
En créant des outils compréhensibles et accessibles à tous pour organiser cette reprise,
En faisant de la transmission aux collaborateurs le premier choix dans une succession.
Ce sont là quelques-unes des propositions formulées par un groupe de travail initié par FONDACT, animé par Jérôme DEDEYAN, Président d’ERES, soutenu dans sa mission par Olivia RAULT-DUBOIS, avocate chez FIDAL, rapporteur du groupe et plusieurs contributeurs ayant apporté leur expérience et leur expertise dans ce domaine.
L’intégralité du rapport est disponible en cliquant ici.