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Groupe de Travail "Intéressement dans la fonction publique"
Groupe de Travail "Intéressement dans la fonction publique"
Le rapport du groupe de travail présidé par l’ancien député Michel Diefenbacher préconise une extension du dispositif de l’intéressement collectif à la fonction publique
Le secteur public est confronté à des évolutions qui nécessitent l’adhésion de tous ceux qui y travaillent. Or les fonctionnaires sont aujourd’hui les seuls salariés n’ayant pas accès à l’intéressement collectif, dispositif législatif créé en 1959 qui a largement démontré son impact positif sur l’implication des équipes et la qualité des relations de travail.
Comment étendre ce dispositif « gagnant-gagnant » aux quelques cinq millions de personnes qui travaillent dans les fonctions publiques d’Etat, territoriale et hospitalière ?
C’est l’objet du rapport « L’intéressement collectif dans la fonction publique : atouts et mise en œuvre ». Réalisé, à la demande de FONDACT, par un groupe de travail présidé par Michel Diefenbacher, conseiller maître honoraire à la Cour des comptes et ancien député du Lot-et-Garonne, ce rapport donne des pistes concrètes pour développer l’intéressement collectif dans la fonction publique et identifie les secteurs les plus prêts aujourd’hui à le mettre en place. Il recense également les quelques aménagements techniques à adopter pour faciliter l’instauration du dispositif.
Rédigé par Alain Verret, directeur d’hôpital honoraire, le rapport démontre notamment que la fonction publique hospitalière est à la fois celle où les besoins de mobilisation du personnel sont les plus cruciaux et où tant les esprits que le cadre réglementaire sont les plus favorables à un déploiement rapide de l’intéressement.
«La base législative a été posée, il y a plus de deux ans. De nombreux acteurs locaux se montrent intéressés. Pourquoi attendre plus longtemps ? » remarque Michel Diefenbacher.
« L’intéressement collectif concerne aujourd’hui plus d’ un salarié sur quatre en France ; ni les employeurs ni les salariés n'en contestent les mérites » estime Michel Bon, Président de Fondact.
Consulter le rapport du groupe de travail, et sa synthèse.