Revirer, c’est se remettre dans la bonne direction !

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Michel Bon Président de Fondact

Voici quatre ans qu’avec Fondact, je suis avec plus d’attention l’actualité de l’épargne salariale. Et que je vois la ponction fiscale l’amputer peu à peu.

Souvenez-vous :

  • 2009 : passage du forfait social de 2% à 4%
  • 2009 : la possibilité de toucher immédiatement sa participation, d’exceptionnelle, devient permanente
  • 2010 : passage du forfait social de 4% à 6%
  • 2011 : institution de la « prime dividende Sarkozy»
  • 2011 : passage du forfait social de 6% à 8%
  • 2012 : suppression du régime fiscal incitatif pour les entreprises mettant en place un régime dérogatoire de participation
  • 2012 : passage du forfait social de 8% à 20%
  • 2013 : possibilité temporaire de débloquer son épargne salariale à hauteur de 20 000€
  • 2013 : uniformisation à 15,5% des prélèvements sociaux sur les plus-values réalisées dans le cadre de l’épargne salariale

Face à ce tir continu contre l’épargne salariale, plus d’une entreprise sur trois annonce ne pas vouloir renouveler son accord d’intéressement. Et la plupart d’entre elles essaient de récupérer tout ou partie du forfait social sur l’abondement ou l’intéressement, réduisant d’autant l’épargne de leurs salariés.

C’est pourquoi il faut saluer le revirement récent du Gouvernement sur la taxation rétroactive des plus values de l’épargne salariale. Et rappeler, sans se lasser, les quelques vérités suivantes :
- les entreprises qui sont les plus actives en épargne salariale sont aussi meilleures que les autres, elles créent plus d’emploi et distribuent plus de pouvoir d’achat ;
- l’épargne salariale est la composante principale de l’épargne des foyers dont les revenus sont les plus faibles

Tirer sur une ambulance, ce n’est pas joli. Mais tirer sur une locomotive, c’est idiot.